J\'écris, donc je danse

J\'écris, donc je  danse

Adjaratou Ouédraogo, Danseuse de charme et de talent

Adjaratou  Ouédraogo,   Danseuse de charme  et de talent

 

Dans le milieu de la danse, les femmes se comptent au bout des doigts. Entre la génération des Kettly Noël du  Mali  et Nelsiwe Xaba  d’Afrique du Sud, il y a un fossé. Le renouvellement ne s’est pas faite comme il se doit. Mais ces dernières années, on assiste à une montée en puissance de jeunes filles qui ont osé transgresser les clichés pour bouger les lignes et donner à la danse africaine, une couleur féminine.

 

Est de celles-là, Adjaratou Ouédraogo, qui depuis 12 ans fait de la danse sa raison de vivre. «  Le virus de la danse m’as piqué si je puis m’exprimé ainsi dès mon plus jeune âge à 5-6 ans. Dans le quartier populaire ou je suis née, c’est par la dans que presque tous entrait dans le monde culturel. Et c’est par là aussi que je suis passée et je n’ai pas eu le choix… » Transfuge de la danse traditionnelle, Adjaratou a fait ses premiers pas dans la danse contemporaine avec la compagnie Salia nï Seydou à travers « dialogue de corps »,   avec aussi un pas chez Irène Tassembédo pour les ballets. Des spectacles comme « Carmen » de Irène Tasssembédo, « Visiliout » du chorégraphe Bodé OWO du Nigéra ou « Poussières de sang » de la compagnie Salia nï Seydou  ont révélé les talents combien immenses de la danseuse.  Les stages avec des chorégraphes de renoms comme   Phillipe  Ménard, Anne Lopez, ou Carolyn Carlson pour ne citer que ces exemples là, ont  apporté plus que des fondamentaux à la carrière de celle dont elle dit qu’elle charme sur les scènes que dans la cour. « La danse c’est ma vie, car c’est elle qui me nourrie qui m’habille, qui me permet de joindre les deux bouts », affirme-elle. Est –ce pour cela qu’elle se donne à fond ?  Sur scène, elle se distingue de par la puissance de son rendement, mais surtout par sa discrétion. « C’est une fille discrète mais travailleuse. Elle se donne à fond dans ce qu’elle fait  et elle ne    s’arrêté que quand elle sait qu’elle frôle la perfection » nous confie  un formateur qui l’as reçu dans ses cours. A 28 ans et sur ses 1m65, Adjaratou ne rêve qu’une chose : « je veux travailler pour aller le plus loin possible dans la danse et pour quoi pas devenir une très grande chorégraphe comme Mathilde Monnier. »  Plus qu’un rêve, cela sera une réalité si la belle Adjaratou continue de travailler dur comme elle le fait actuellement. Telle une lumière, Adjaratou éblouit les scènes et avec sa beauté et sa présence scénique et nul doute son travail paie et que, un jour, son nom s’inscrive dans les cadres burkinabè et pour quoi pas africain, comme l’une  des femmes qui ont apporté de la terre à la terre  pour faire la termitière de la danse contemporaine du Burkina et partant du continent. Bon vent vent à toi Adjaratou.   

Frédéric ILBOUDO 

 

 

 

 

 



14/12/2010
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