J\'écris, donc je danse

Le festival « Dialogue de corps » 8me du genre bat son plein. La cérémonie d’ouverture officielle a eu lieu au CDC la termitière le 13 décembre. Amoureux de la danse contemporaine, amis de l’art n’ont pas voulu rater l’occasion. Ils ont pris d’assaut le CDC la termitière pour vivre des moments intenses d’émotions et de bonheur. Pour l’occasion le site du CDC a revêtu des couleurs de fête. Chorégraphes, danseurs, invités et spectateurs ont pu communier au cours de la soirée marquant le lancement du festival. Pour M Jacques Guégané, président du conseil d’administration du CDC qui présidait la cérémonie : « Chaque édition de « dialogue de corps » ont des moments de création et de créativité. Et l’homme doit être au cœur de cette création et de cette créativité » Un bref discours qui fera place aux spectacles. D’abord, deux restitutions de stages. La première restitution qui a séduit le public est celle livrée par les jeunes du projet « je danse donc je suis ». Leur stage a été conduit par l’américain Nicolas Leichter. Nicolas a donné aux jeunes des rudiments sur la déconstruction des pas de danse africains qu’il associe à sa culture urbaine que sont le hip-hop le breack etc. Après cette restitution, spectateurs se sont retrouvés dans la cours du CDC pour vivre une autre restitution conduite par Salia Sanou et Bienvenue Bazié. La soirée prendra son envol réel avec les deux spectacles professionnels. Dambé de Salia Sanou, et Allah Garibou d’Irène Tassembédo. C’est au café concert que les festivaliers ont bouclé la soirée très tard dans la nuit sous les rythmes et mélodies distillées par Tim Winsey etc . Frédéric ILBOUDO